Le sujet, l'individu, le singulier

Puissance et composition

Ce par quoi nous allons dans la joie en allant vers nous-mêmes dans le monde.
Dans un temps où nous sommes gouvernés par la peur, où la peur devient la pierre d'angle de tout pouvoir et de toute soumission, dans un temps où certains ont peur de l'étranger -de l'étrange étrangeté- et que d'autres ont peur de "la peur de l'étranger" ; Il est temps de regarder notre temps avec désir et joie, de quitter la peur pour l'aventure de l'existence-même qui passe nécessairement par la rencontre de l'autre, du tout autre dans lequel paradoxalement je me précède.

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Essentialisme et nominalisme : De l'évolution des espèces à la singularité comme principe de l'évolution.

« Si chez Lamarck et Darwin, on peut dire que le fonctionnement façonne l’organisme, c’est que chez le premier, il y a adaptation de l’organe au milieu, et que chez Darwin il y a l’idée selon laquelle le milieu discrimine ce qui permet ou ne permet pas la survivance de l’espèce. » Merleau-Ponty, La Nature. Que l’évolution existe, c’est incontestable en fait. Mais comment existe-t-elle ? C’est en droit contestable. Le principe par lequel on explique un phénomène peut varier, sans que le phénomène lui-même ne varie. Deux conceptions majeures s’affrontent dans ce domaine qu’il est difficile de distinguer : le lamarckisme et le darwinisme. Entre les deux la différences fondamentales réside dans l'essentialisme de l'un et le nominalisme de l'autre.

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De la singularité chez Nietzsche et Spinoza.

Quel rapport entretient la singularité avec l'idée d'universalité ? Comment se rapport se traduit-il chez Spinoza et chez Nietzsche autour de l'idée d'un plan d'immanence qui se traduit tour à tour comme Substance ou comme Eternel retour ? Selon l'écart qui se joue entre les notions de substance et d'éternel retour -si tant est qu'il soit possible de les rapprocher- une éthique est-elle encore envisageable chez Nietzsche ? Tout cela est bien entendu encore une fois trés vite fait, pas trés bien fait.

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Angoisse, émerveillement de l'existence 1/2.

Retour de vacance avec "Le voile d'Isis" de Pierre Hadot sous le bras et des lignes de fuite sur la question de l'individualité et de l'existence qu'il sera intéressant par la suite de mettre peut-être en relation avec la pensée "bon marchée" de Noami Klein sur des questions similaires. A suivre donc...

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Existons-nous en tant qu'individu ?

Ce par quoi je puis, comme chacun, dire que "je suis moi", sera mon d'identité personnelle, identité dans et par laquelle je suis parfaitement insubstituable à nul autre. Moi-même et non un autre. C'est par mon identité personnelle que je suis l'individu que je prétends être. Mais qu'est ce qu'un individu ? une réalité ou une fiction. N'attribuons-nous pas une telle identité, à ce qui de prime abord n'en a pas, tel ce "terrible cinq heure de soir" dont parle Deleuze à propos de je ne sais plus quel auteur américain, tel un vent qui souffle à travers les persienne au soleil mêlé ? L'individualité n'est-elle donc pas qu'une fiction ?

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La mort et au-delà

S’il ne s’agit pas de remettre en cause son existence en tant que telle, l’expérience de mort imminente ne saurait exprimer ni une quelconque immortalité du Moi, ni une hypothétique vie après la mort. Parce que le Moi est une illusion ou une fiction qui repose sur la substantialité de l’âme distincte du corps. Or ni l’âme ni le moi ne sont des substances.

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L'équation de l'éternité.

C'est par notre essence que nous sommes éternels. Mais qu'est-ce qu'une essence, telle qu'à partir d'elle nous puissions éprouver notre éternité ? C'est une simple équation différentielle reprise à Deleuze à partir d'un cours sur Spinoza, qui va nous en dire quelque chose de cette essence et de notre éternité qui en découle. Prenez votre temps puisque de toute façon vous êtes éternels.

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