La dent longue et l'idée courte, c'est l'esthétique du siècle.
L'idée c'est la perspective
L’invisible, l’érotisme et la pornographie.
Comment l'enfant qui rêvait dans le verre faisait aussi l'expérience de la pornographie.
Ce qu'il faudra faire sur l'idée de monde.
Petit regain d'activité, aprés beaucoup de silence numérique, voici six billets d'un coup et la perspective de ce qui m'intéresse depuis un moment, l'idée de monde.
La question du théâtre chez Daniel Mesguich, 6/6
Pour finir nous allons nous intéresser à l'actualité de Daniel Mesguich, c'est à dire à la mise en scène de la pièce de Jacques Attali, "Du cristal à la fumée", dont la première a eu lieu ce 16 septembre 2008. Cette pièce s'inscrit de manière complexe dans l'approche conceptuelle du théâtre tel que nous l'avons abordé chez Daniel Mesguich. Mais cette complexité risque -aurait pu risquer- d'ouvrir de belles perspectives pour la pensée.
La question du théâtre chez Daniel Mesguich 5/6
Ce sont les dimensions politiques -au sens le plus large du "vivre ensemble"- et culturelles qui vont nous intéresser ici dans le théâtre de Daniel Mesguich.
La question du théâtre chez Daniel Mesguich 4/6
Le simulacre fondant l'effondement du théâtre permet d'interpréter la tragédie comme une joie ; permet donc de nous libérer de la tragédie comme d'un poids trop lourd à porter, si lourd que nous n'avions d'autres choix que de nous en remettre aux dieux.
La question du théâtre chez Daniel Mesguich 3/6
La tragédie nous renvoie à la question du simulacre dévoilant l'essence du théâtre comme l'absence infini d'un fond(s) comme d'une substance, bref à l'absentement de toute essence.
La question du théâtre chez Daniel Mesguich 2/6
C'est par la tragédie que nous lions le théâtre à la vie.
La question du théâtre chez Daniel Mesguich 1/6
Voici une série de billets remaniés à partir d'un projet confisqué de scénario de documentaire sur la personne de Daniel Mesguich et son approche du théâtre.
L.A. L'infinitif des anges.
Je reviens de Los Angeles. Dix jours. J'avais de la musique, ma guitare, Mille plateaux à relire et quelques obscures raisons. Ce que je suis allé chercher je ne le sais pas. Peut-être sais-je ce que j'y ai trouvé.
La pensée se sample.
Ce ne sont finalement que des histoires de conatus. Seule la forme est capable d'arréter le mouvement. Or seul l'échec est l'absolument sans forme, donc le plus vital. Bien sûr il y a des plaintes mais celles-ci ne sont finalement que les cris de la plus grande victoire. Il faut répéter et répéter sans fin le premier motif. Développer au delà de la forme. Sampler infiniment, la ritournelle.
Pour qui la défaite est victoire, amour de l'écriture.
La nuit des cris et d'autres choses. Mais moi qui vis. La nuit respire et je fais des pauses dans le silence de l'entre deux et je me dis que :
La mauvaise grâce du poète
Quand la saillie d'une trace dans la terre ouvre la chair en plein air aux offrandes du vent de loin venues, à la grâce du soleil. Le poème anaérobie sur la pierre, là où l'oxygène vient à manquer, résiste au sillon.
Pour en finir avec le cadre
En finir avec le cadre afin d'en découdre avec l'art. Dit dans une autre langue, en finir avec l'existence pour en découdre avec l'insistance. Autrement dit : en finir avec la limite formelle pour en découdre avec la limite différentielle. Mais de celà il n'en est pas question ici. Du moins pas encore. (Mais j'y viendrais par la limite vers laquelle mon insistance me fait tendre).
Défaire le cadre
Toute chose commence par un cri, l'idée n'est que la continuation d'un cri qui n'en fini pas de commencer, et il n'y a pas de geste qui ne commence par l'idée. Alors le geste est un cri ; et si je devais faire, voilà comment je ferais.