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L'homme en péril.

La posture de l'indifférence ontique entre l'homme et l'animal par l'effacement de toute différence spécifique dans la classification phylogénétique range l'homme concret et total dans la nature objective. L'homme est donc tout entier construit comme un objet de science. Il court alors le risque d'une aliénation absolue par le traitement utilitariste de l'idéologie scientifique.

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La science ne pense pas.

C'est la nouvelle mode, et personne ne s'en inquiète. La philosophie est abandonnée, oubliée dans les archives de l'histoire, dont on a -lors d'un second oubli- oublié la côte, le chiffre d'accès. Et c'est la science qui fanfaronne, parlant parfois dans des excès d'assurance d'une philosophie ramenée au folklore, dont on doit à tout pris taire la filiation, comme on renierait de lointaines racines juives sous l'empire nazi. La science ne pense pas, ce c'est ni nouveau ni étonnant, Heidegger, Merleau-Ponty, Withehead sur différents registres l'ont assez répété. L'étonnant ici c'est que sous l'empire de l'idéologie de la "bêtise", de l'oubli de l'oubli, ça n'étonne même plus que ça n'étonne plus.

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De la singularité chez Nietzsche et Spinoza.

Quel rapport entretient la singularité avec l'idée d'universalité ? Comment se rapport se traduit-il chez Spinoza et chez Nietzsche autour de l'idée d'un plan d'immanence qui se traduit tour à tour comme Substance ou comme Eternel retour ? Selon l'écart qui se joue entre les notions de substance et d'éternel retour -si tant est qu'il soit possible de les rapprocher- une éthique est-elle encore envisageable chez Nietzsche ? Tout cela est bien entendu encore une fois trés vite fait, pas trés bien fait.

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