Les quelques rares personnes qui errent parfois encore ici s'en seront peut-être aperçus : nous ne sommes pas sous le signe de la pleine activité. A cela deux raisons. La première m'est propre. De contrat précaire en contrat précaire, ma seule identité sociale réside dans mon statut de rmiste. Je n'ai socialement rien à voir avec la philosophie. Je n'ai rien à gagner à m'adonner à de telles activités pour un retour d'intérêt si faible. La seconde raison est plus complexe mais s'énonce facilement. A la vitesse et dans la direction où va le monde, de la philosophie il n'ait plus besoin. Sans doute sommes-nous au seuil d'une nouvelle erre. Civilisation de la babarie, de l'oubli redoublé. Sans doute pourrait-on objecter avec Heidegger et Hölderlin que "du plus grand péril croît aussi ce qui sauve". Mais j'y crois plus trop. Non seulement il nous manque les forces d'un peuple (P. Klee) mais "l'art" vient aussi à manquer (voir Deleuze, Mille plateaux) Salut.
(2)
Sur le discours de Sarkozy à Rome.
Dans son allocution à la salle de la signature du palais de Latran le 20 décembre dernier, Sarkozy entend réaffirmer le lien historique et structurel de la nation française à la religion chrétienne catholique. Petite explication de texte.