Il fallait bien travailler sa terre avant de la semer dès l’usage à l’âge de la technique, qu’y pousse un monde. La culture dans la trace du sillon, la première écriture déjà.
Mais c’est du roc que chante le poème.
Sèche et têtue comme elle est grasse l’herbe sur la roche stérile aux richesses du vent, lentes et persistantes sur la croute, chante la solitude du poème
et les larmes du vent portent ses semences plus loin dans la terre bien travaillée.
11 commentaires
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Le vent n'a pas de larmes, c'est une image poétique ça ...
une petite image, peut être t'a-t-elle plue ?
mmh, j'aurais plutôt vu du pain d'épice dans la valve pulmonaire.
c'est une image poétique ça ?
Hé hé. Sinon, quelque chose n'en fini pas de mourir, pourquoi tu ne mets pas de T à fini (finit) ? ((HYP)). Quoi, c'est pas poétique du pain d'épice dans la valve pulmonaire ? Ingrât, anti-Ubu !
d'une part ce n'est pas trop ma tasse de thé ce genre d'image poétique, et je suis trés peu organique, d'autre part ma nullité en orthographe n'est plus à prouver. je vais donc corriger la faute, et sans doute faire un billet sur l'image.
mais elle est où cette faute ?
Dans un titre d'un des albums de International_Hyper_Rythmique.
Allez, t'as pas lu Michaux ?!
j'aime pas trop michaux. ça c'est dit.
ton texte est très beau...la poésie ramène à l'essentiel, au nécessaire. nécessaire n'est pourtant pas nécessité, l'un peut être appréhendé sans être vécu, la nécessité au contraire, nous rattache profondément à la vie...
les poèmes comme des éclats de roc. les poèmes ont aussi les couleurs des silences, ces espaces dénués, infinis, dans lesquels s'expriment toutes les libertés dans leur plus blanche nudité.....
oui encore une fois c'est vrai et c'est jolie. sur la distinction nécessaire/nécessité, je comprends aussi.