Comment penser le mot de Nietzsche "Dieu est mort" dès lors que la divinité de Dieu n’entre pas dans la catégorie de mortel, c’est à dire du fini ? Dire de Dieu qu’il est mort n’est ce pas plutôt libérer son essence des fausses conceptions, libérer l’infini de ce qui ne peut se concevoir que comme et dans les limites du fini ?C’est à dire penser Dieu au-delà de l’être, au-delà de ce qui peut être conçu. Or toute la difficulté de la question de Dieu est qu’elle est thématisée en conjonction avec la question de l’être.
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